Sécurité : le chaînon manquant dévoilé – Le secret d’une défense intelligente
- francisbielak

- il y a 6 jours
- 5 min de lecture
Mes chers lecteurs, fidèles décrypteurs du chaos quotidien,
Aujourd’hui, je sors le grand jeu. Je ne vais pas vous parler de mon 4ème Dan (même si je le porte avec la dignité d’un paresseux qui aurait gagné au loto), ni de mes vingt ans passés dans le monde du "Silence-Ça-Tourne-Intervention-Immédiate". Non. Je vais vous parler de vous. De votre sécurité. Et surtout, du truc que tout le monde oublie.
Pendant des années, on m’a appris à casser des briques (métaphoriquement... la brique, c'est lourd à porter) et à me contorsionner comme un bretzel pour éviter une mauvaise rencontre. On m'a bourré le crâne de techniques. Et devinez quoi ? Ces techniques, ce n’est que la fin de l’histoire. C'est l'épilogue sanglant et douloureux. L'équivalent de « lancer l'extincteur » quand la maison est déjà un barbecue géant.
J’ai vu des professionnels (et j'en faisais partie) se concentrer uniquement sur le geste technique. "Si on m'attaque comme ça, je réponds comme ci." C'est bien. C'est même vital si vous êtes coincé entre Chuck Norris et un distributeur de beignets en panne. Mais la vérité, c'est que l'agression physique est presque toujours précédée d'une agression verbale ou, mieux encore (pour moi, le décodeur compulsif que je suis), d’une agression non verbale.
Alors, si je suis un expert en self-défense, pourquoi est-ce que je me balade avec un carnet de notes et que je passe mon temps à observer les gens au café ? Parce que je cherche le chaînon manquant, pardi !
La Minute Mentaliste :
En tant que mentaliste amateur (mais sacrément doué, il faut le dire), je peux vous assurer que l'être humain est un livre ouvert. Un livre écrit en très gros caractères et imprimé sur papier fluo, qui plus est. Le problème ? On est trop occupés à parler ou à écouter le contenu des mots pour lire les légendes.
Le chaînon manquant, l’ingrédient secret d’une défense intelligente, c'est la communication !
Non, je ne parle pas de faire un exposé sur la paix mondiale face à un individu menaçant. Je parle de décoder les signaux qui précèdent l'orage, et d'utiliser votre propre langage pour le désamorcer.
Imaginez : vous êtes en gestion de conflit. L'agresseur serre les poings. Ses épaules montent vers ses oreilles (le fameux "effet tortue stressée"). Il a une micro pulsion du pied. Et il vous parle de la météo... Vous, vous devriez être en train de penser : « Ah ! Intéressant, ce monsieur est en train de me dire que dans 10 secondes, il va me donner une bise. Une bise qui risque de faire très mal. »
La self-défense intelligente commence là :
L’Anticipation (ou « La prévision météo corporelle ») : Détecter la tension. Le corps ne ment jamais. Il fait des fuites d'informations : le regard fuyant, la dilatation pupillaire (si l'éclairage le permet, sinon, c'est un peu de la triche), la crispation de la mâchoire. C'est la base de mon métier de mentaliste : lire les intentions avant qu'elles ne deviennent des actions.
La Désescalade (ou « L’art de dire non sans vexer ») : Utiliser la communication pour désamorcer. Souvent, la bonne posture, le bon ton, et deux phrases bien choisies valent mieux que tout le jujitsu du monde. Vous avez le droit d'être en sécurité sans distribuer des tickets pour l'hôpital.
C'est là que votre ouvrage intervient... mais j'y reviens plus tard. Ne brûlons pas les étapes, le suspense est la clé de la gestion de conflit, mais aussi d'un bon article de blog !
On me dit souvent : « Oui, mais si je suis vraiment attaqué, c’est foutu, il faut frapper le premier ! »
Faux, trois fois faux ! (J’entends déjà les puristes crier à l’hérésie, mais qu’ils se calment, j’ai mon 4ème Dan, je peux me permettre).
Faux 1 : Frapper le premier, c'est légalement... compliqué. Et professionnellement... très risqué. Je l'ai appris sur le terrain (et en salle d’audience).
Faux 2 : Frapper le premier, c'est admettre que vous n'avez pas réussi à détecter l'intention à temps. Vous avez laissé la situation pourrir jusqu'à l'affrontement physique.
Faux 3 : Frapper le premier, c'est transformer un incident potentiel en une bagarre certaine. (Si je le fais je le fais sans me poser de questions, je me mets en mode Warrior, en acceptant tous les évènements qui s’en suivront)
Le secret d’une défense intelligente – et c'est la pierre angulaire de ce que j'ai toujours enseigné – c'est de déplacer le curseur de l'efficacité du poing à la tête. Le corps peut être entraîné pendant 10 ans, si le cerveau est en mode panique, c'est un canard boiteux.
Et c'est précisément le sujet de l'ouvrage qu’on vient de sortir, co-écrit avec Bernardo : "La synergie entre communication et self-défense".
Permettez-moi de m'extasier, car ce livre est le guide pratique que j'aurais aimé avoir il y a 20 ans, quand je passais mon temps à m'entraîner à tomber sans pleurer.
On vous propose un pont. Un pont solide, bétonné, entre deux mondes qui se regardaient en chiens de faïence : la communication de crise et la self-défense pure et dure.
Le chaînon manquant est là : l'idée que pour être un expert en sécurité (personnelle ou professionnelle), vous devez être un maître de la parole et du geste corporel. Vous devez savoir lire les cartes, mais aussi jouer la bonne.
Ce livre n'est pas une collection de Krav Maga pour les nuls, ni un manuel de psychologie d'analyste de canapé. C'est le mode d'emploi pour :
Décoder l'agresseur : Lire l'intention dans la posture, le rythme de la respiration, le regard. C'est ma partie favorite, car cela vous permet de savoir si l'autre est un simple fanfaron qui cherche à sauver sa face, ou un véritable prédateur qui cherche à vous faire du mal. La réponse change tout !
Se positionner : Savoir quand et comment créer de l'espace (la fameuse « distance de sécurité » qui est bien plus qu’une mesure en mètres) et utiliser votre propre corps comme outil de désescalade.
Adapter le langage : Un mot mal choisi peut allumer la mèche. Un mot choisi avec l'expertise d'un horloger peut éteindre l'incendie. C'est là où votre expérience de formateur en gestion de la violence prend tout son sens.
En bref, ce que l’on vous offre, c'est une défense intelligente qui vise l'évitement total. Et si l'évitement est impossible (parce que parfois, le destin est un plaisantin), elle vous prépare à l'action physique avec un temps d'avance et un avantage mental colossal. Vous avez transformé la défense en une partie d'échecs, et la première étape n’est pas de déplacer un pion, mais de lire le plan de l'adversaire sur son visage et dans sa démarche.
Notre ouvrage, "La synergie entre communication et self-défense", c'est l'exception qui confirme la règle. C'est l'évolution logique et nécessaire de la sécurité. Le chaînon manquant n'était pas une technique secrète du Tibet, mais la simple application de la psychologie, du non-verbal et de la gestion de crise avant que les poings ne partent.
Pour mon buyer persona – ce professionnel aguerri, ce décideur qui sait que la prévention est moins coûteuse que la réparation – ce livre est un investissement. C’est la ceinture noire du mindset.
Mon conseil : Ne lisez pas ce livre pour apprendre à frapper plus fort. Lisez-le pour apprendre à ne jamais avoir besoin de frapper. Pour décoder l'environnement, le conflit, et la personne en face de vous, et pour manœuvrer la situation hors de la zone rouge. Votre corps et votre avocat vous remercieront.
Le secret d'une défense intelligente ? Ce n'est pas le muscle. C'est l'œil. C'est l'oreille. C'est le cerveau. C'est, sans aucun doute, la synergie.
Allez le chercher, il est tout frais ! C'est une révolution que l’on a lancée, et je suis ravi de la soutenir.
À très bientôt pour de nouvelles analyses du langage non verbal.
Francis



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