La synergie entre communication et self-défense : Comment j’ai survécu à une agression sans me décoiffer (et sans casser de mâchoire)
- francisbielak

- 6 sept.
- 4 min de lecture
Quand le mentaliste rencontre le karatéka… et le commercial en burn-out
Je vais être honnête : j’ai longtemps cru que la self-défense, c’était une affaire de poings, de clés de bras et de cris gutturaux dans des parkings mal éclairés. Moi, Francis Mentaliste, stratège, et capable de désamorcer une agression avec une phrase plus tranchante qu’un couteau de cuisine, j'ai rencontré il y a plus de 30 ans Bernardo, expert en communication, qui peut transformer un conflit en conversation comme par magie. Ensemble, on a pondu un livre qui retourne le cerveau : La synergie entre communication et self-défense .
Et moi, en tant que blogueur, formateur en self-défense et mentaliste à mes heures perdues (et retrouvées), je me devais de vous en parler. Parce que ce livre ne se lit pas. Il se vit. Et il peut vous éviter de finir en position fœtale derrière une photocopieuse.
Self-défense : Ce n’est pas que pour les ninjas et les videurs de boîte
Je croise souvent des gens qui pensent que la self-défense, c’est réservé aux gros bras ou aux cascadeurs de films d’action. Faux. Archi-faux. La self-défense, c’est pour tout le monde. Même pour toi, lecteur stressé qui transpire dès qu’un client hausse le ton.
La vraie self-défense commence bien avant le premier coup. Elle commence dans la tête. Et parfois, dans la bouche. Pas pour mordre. Pour parler.
Communication : L’art de ne pas finir en garde à vue
Dans notre livre, avec Bernardo on vous raconte le jour où tout a changé. Une négociation à la vie à la mort. Littéralement. Une situation où chaque mot pouvait sauver… ou condamner.
Et là, j’ai compris : la communication, c’est une arme. Une arme douce, mais redoutable. Une arme qui ne laisse pas de traces, mais qui peut désarmer un agresseur, calmer un client furieux, ou éviter une engueulade conjugale digne d’un épisode de Faites entrer l’accusé.
À qui s’adresse ce livre ? (probablement à toi)
Si tu lis ce blog, tu fais sûrement partie de ces profils :
Le professionnel qui gère des conflits à la machine à café comme sur Zoom
Le coach ou thérapeute qui veut éviter de finir en sparring partner émotionnel
Le passionné de self-défense qui veut muscler son cerveau autant que ses biceps
Le mentaliste en herbe qui rêve de désamorcer une agression avec une phrase bien placée
Ou juste quelqu’un qui veut survivre à un dîner de famille tendu sans lancer de boulettes de viande
Ce livre te parle. Et surtout, il t’écoute.
Ce que j’ai appris (et ce que tu vas apprendre)
Voici quelques pépites que j’ai notées en lisant ce bijou :
La lecture comportementale : repérer les signaux faibles avant qu’ils ne deviennent des signaux d’alarme. Genre, quand ton interlocuteur commence à cligner des yeux comme un stroboscope, c’est pas bon signe.
La gestion du stress : parler quand ton cerveau veut fuir ou frapper. Et réussir à convaincre quand ton cœur bat comme une techno berlinoise.
La posture mentale : être prêt à tout, mais choisir la voie la plus intelligente. Même si elle implique de sourire à quelqu’un qui veut te casser les dents.
La stratégie verbale : utiliser les bons mots, au bon moment, avec le bon ton. Et éviter les phrases du type “Tu vas te calmer, oui ?” (ça ne calme jamais personne).
L’humour : Mon arme préférée (après le sarcasme et le regard intense)
Je vais te dire un secret : l’humour, c’est une forme de self-défense. Une blague bien placée peut désamorcer une tension. Une remarque ironique peut détourner l’attention. Et parfois, faire rire quelqu’un, c’est lui rappeler qu’il est humain. Et qu’il n’a pas besoin de te frapper pour exister.
Mais attention : l’humour, c’est comme le piment. Mal dosé, ça brûle. Mal placé, ça explose. Et dans une situation tendue, une mauvaise blague peut te transformer en punching-ball émotionnel.
Communication + Self-défense = Super-pouvoir
Ce que j'ai fait avec Bernardo, c'est qu'on a réussi de fusionner deux mondes qui se regardaient en chien de faïence : celui des mots et celui des gestes. On a créé une méthode où chaque phrase est une parade, chaque silence est une stratégie, chaque regard est une arme.
Et moi, en tant que mentaliste, je ne peux qu’applaudir. Parce que c’est exactement ce que je prône : comprendre l’autre pour mieux se protéger. Anticiper les réactions. Créer des issues là où il n’y avait que des murs.
Tu veux survivre ? Apprends à parler.
Si tu veux te défendre, commence par écouter. Si tu veux éviter les coups, commence par comprendre. Et si tu veux vraiment être prêt pour le jour où tout changera, lis ce livre. Pas juste pour les techniques. Pour la philosophie. Pour la vision. Pour cette idée folle mais brillante que la communication peut sauver des vies.
Et si tu veux aller plus loin, viens me voir. Je t’apprendrai à lire les gens comme des livres ouverts. Mais commence par celui-là : La synergie entre communication et self-défense. Il pourrait bien te sauver la vie. Ou au moins ton prochain entretien d’embauche.
Et toi, quelle est ta phrase de self-défense préférée ? Moi, c’est : “Tu veux vraiment faire ça devant les caméras ?”
Francis



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