La Bagarre, le Menteur, et le Gâteau au Chocolat : 3 Idées Reçues sur la Self-Défense
- francisbielak

- 21 sept.
- 6 min de lecture
Bonjour à tous, et bienvenue sur mon blog, là où je m'amuse à démonter les mythes de la self-défense avec une pince à épiler et un sens de l'humour que certains qualifieraient de… discutable. Si vous êtes là, c'est que vous avez probablement déjà rêvé de savoir vous défendre, mais que l'idée d'aller dans un dojo, de porter un kimono blanc trop serré et de hurler des noms de techniques japonaises vous semble aussi étrange que de parler à votre hamster. Je vous comprends.
Pour être franc, pendant longtemps, j'ai cru que la self-défense était une affaire de muscles, de coups de poing, et de postures héroïques. Je me souviens d'une fois, à la sortie d'un cinéma, j'avais un peu trop regardé un film de Van Damme. J'ai vu un type mal garé qui bloquait ma voiture. J'ai gonflé le torse, j'ai pris une pose de combat imaginaire, et j'ai toisé le gars. Il m'a regardé, il a levé un sourcil, il a souri, et il a dit, d'une voix calme : "Vous voulez de l'aide pour démarrer ?" J'ai dégonflé, j'ai bégayé un "non merci", et j'ai reculé lentement, comme un fantôme qui a peur du soleil. C'est ce jour-là que j'ai compris que la vraie self-défense n'a rien à voir avec les films.
Mon parcours de mentaliste a totalement changé ma perspective. J'ai réalisé que l'esprit était une arme bien plus puissante que le poing. Et je me suis mis en tête de démonter trois idées reçues sur la self-défense qui, je l'espère, vont vous faire sourire et surtout, vous faire réfléchir.
Idée Reçue n°1 : La self-défense, c'est une affaire de muscles.
On y va, droit au but. La première chose qui vient à l'esprit quand on pense à la self-défense, ce sont les muscles. On s'imagine en train de soulever des poids, de faire des pompes, d'avoir des biceps gros comme des pamplemousses. On pense que pour se défendre, il faut être plus fort que son agresseur. FAUX. ARCHI-FAUX.
Laissez-moi vous donner une analogie. J'adore les gâteaux au chocolat. C'est une affaire de passion. Mais est-ce que, pour faire un bon gâteau, il faut avoir les muscles d'un haltérophile ? Non. Il faut avoir la bonne recette, les bons ingrédients, la bonne technique, et une bonne dose de patience. Eh bien, la self-défense, c'est un peu la même chose. C'est une question de technique, de stratégie, et surtout de psychologie.
Le plus grand combat que j'ai jamais gagné n'a pas été avec mes poings, mais avec ma tête. Une fois, j'étais dans un train, et un type un peu agressif a commencé à m'insulter parce que j'avais la place qu'il voulait. Il était bien plus grand et plus lourd que moi. Si je m'étais battu, je me serais fait écrabouiller. Au lieu de ça, j'ai utilisé une technique de mentalisme. J'ai baissé la voix. J'ai regardé ses chaussures. Puis, j'ai relevé le regard vers lui, j'ai souri, et j'ai dit : "Vos chaussures sont magnifiques, où les avez-vous achetées ?" Il a été tellement surpris qu'il a perdu son fil. Il a bégayé, il a rougi, il a fini par s'asseoir. J'ai désamorcé la situation sans un mot de combat.
La force physique est la carte maîtresse du dernier recours. La véritable puissance réside dans votre capacité à lire une situation, à désamorcer un conflit avant même qu'il ne commence. Le muscle le plus important en self-défense n'est pas le biceps, c'est le cerveau. Je le répète pour que ça rentre bien : Ce n'est pas qu'une affaire de muscles.
Idée Reçue n°2 : Les techniques de films d'action fonctionnent dans la vraie vie.
Je suis un grand fan de cinéma. J'adore les scènes de combat de James Bond, de Jason Bourne ou de John Wick. C'est beau, c'est chorégraphié, c'est stylé. Mais c'est une imposture. Je vois des gens dans les cours de self-défense qui essaient de reproduire des coups de pied retournés ou des clés de bras compliquées. C'est hilarant. Dans la vraie vie, une agression n'est pas une danse. C'est brutal, c'est rapide, c'est chaotique. Et surtout, c'est plein de peur et d'adrénaline.
Quand vous êtes confronté à une situation de danger, votre cerveau envoie un signal d'alarme. L'adrénaline monte en flèche. Votre vision se resserre, vos muscles se contractent. Votre esprit ne peut plus se concentrer sur une technique complexe. C'est là que la technique apprise dans un film vous lâche. Vous oubliez la moitié des étapes. Vous vous emmêlez les pinceaux. Vous vous retrouvez dans une situation plus dangereuse encore.
Les techniques les plus efficaces en self-défense sont les plus simples. Celles qui sont basées sur des réflexes naturels. Mais même ces techniques sont le dernier recours. La vérité est ailleurs. Je travaille sur la psychologie de la menace. Je vous apprends à lire les signaux, à comprendre ce qui se passe dans la tête de l'agresseur, et à agir en conséquence. Un agresseur choisit généralement sa victime. Il cherche une personne qui semble faible, hésitante, vulnérable. Mon travail, c'est de vous apprendre à envoyer les bons signaux pour que vous ne soyez pas la cible. C'est un jeu de bluff, de posture, d'assurance. C'est pour ça que mon expertise en mentalisme est si précieuse. J'ai passé des années à apprendre à lire les gens. Et je vous garantis que la posture, le regard, et la confiance en soi peuvent faire fuir un agresseur bien avant que vous ayez à lever le poing.
Idée Reçue n°3 : Je dois toujours être sur mes gardes, prêt à me battre.
Voici l'idée reçue la plus triste et la plus dangereuse : la paranoïa. Je vois des gens qui vivent dans un état de stress permanent. Ils regardent par-dessus leur épaule, ils évitent les foules, ils ne sortent pas le soir. Ils pensent que pour être en sécurité, il faut être en état d'alerte maximum, tout le temps. C'est un mensonge que la peur vous raconte. Vivre comme ça, c'est une prison. C'est épuisant, c'est déprimant, et ça ne vous rend pas plus en sécurité.
La vraie self-défense, c'est la conscience situationnelle. Ce n'est pas de la peur, c'est de l'observation. C'est savoir où vous êtes, qui est autour de vous, et quels sont les risques potentiels. Et surtout, c'est savoir faire la différence entre une menace réelle et un simple bruit dans la nuit.
Un jour, j'ai fait une petite expérience. J'ai marché dans une rue bondée, et j'ai demandé à mes amis de me suivre. Ils pensaient que je regardais s'il y avait des dangers. En réalité, je cherchais quelque chose de simple : les sorties de secours. Je regardais les gens, leurs visages, leurs expressions. Je ne cherchais pas des agresseurs potentiels. Je cherchais des gens qui avaient l'air stressés ou paniqués. J'ai pu, sans aucun effort, me déplacer dans la foule avec une facilité déconcertante. C'est ça, la vraie self-défense. C'est être capable de voir le tableau d'ensemble, de comprendre la dynamique, et d'éviter les ennuis avant qu'ils ne vous trouvent. C'est une sorte de tranquillité d'esprit, une paix intérieure, qui vient du fait que vous savez que vous êtes préparé.
Le Vrai Combat est une Danse Mentale
J'ai passé des années à perfectionner cette approche. Et j'ai eu une chance inouïe de rencontrer Bernardo. Un as de la communication, un génie des mots. On a passé des heures à débattre, à se contredire, à se compléter. Et on a mis toutes nos connaissances, toutes nos anecdotes, toutes nos techniques dans un livre. Un livre qui va changer votre manière de voir la self-défense.
Mon livre s'appelle "La synergie entre communication et self-défense". Parce que c'est de ça qu'il s'agit. La vraie force n'est pas dans vos muscles. Elle est dans votre cerveau, dans votre capacité à communiquer, à comprendre, et à anticiper. C'est une synergie entre l'esprit et le corps. C'est pour ça que ce livre est si puissant.
Si vous êtes de ceux qui ont toujours pensé que la self-défense était une affaire de bagarres, de techniques complexes et de stress permanent, alors ce livre est fait pour vous. Je vous promets de vous faire découvrir une nouvelle approche. Une approche plus intelligente, plus humaine, et surtout, bien plus efficace.
Alors, la prochaine fois que vous croiserez un miroir, ne vous demandez pas si vous avez assez de muscles. Demandez-vous si vous avez assez de courage pour être vous-même, et assez de sagesse pour utiliser votre cerveau avant vos poings.
Francis



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