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Une Anecdote en Prison : Quand les Mots Sauvent Plus Que les Poings (Non, je n'étais pas le détenu...)

Salut à toutes et à tous, et bienvenue dans mon confessionnal personnel, là où les secrets de la survie sont révélés (et où je partage parfois des histoires que ma mère préférerait que je garde pour moi). C'est Francis, votre expert en sécurité qui a vu des choses, et votre mentaliste préféré qui devine vos pensées... et qui a eu quelques expériences mémorables.

Aujourd'hui, je vous raconte une anecdote qui, je l'espère, vous fera comprendre la vraie puissance de mon nouveau livre, co-écrit avec mon cher Bernardo : "La Synergie entre Communication et Self-Défense".


Je vous vois d'ici, les yeux écarquillés : "Francis, en prison ? Qu'est-ce que tu as fait ?" Calmez-vous, mes amis, calmez-vous ! Je n'étais pas détenu. Enfin, pas au sens où vous l'entendez. J'étais là pour une mission bien particulière, une de ces expériences qui marquent un esprit et qui confirment mes convictions les plus profondes sur la self-défense. Préparez le pop-corn, l'histoire commence.


Le Cadre : Un Endroit Où les Mots Pèsent Lourd (Et les Poings Aussi)


Il y a quelques années, j'ai eu l'opportunité d'intervenir dans un centre de détention. Mon rôle ? Travailler avec le personnel pénitentiaire sur la gestion des situations difficiles. Un public... exigeant. Des professionnels confrontés quotidiennement à la violence, la frustration, la manipulation. Un environnement où la "self-défense" n'est pas un sport, mais une question de survie professionnelle.


Quand je leur ai parlé de communication, de désescalade verbale, de lecture du non-verbal, j'ai vu quelques regards sceptiques. "Monsieur Bielak, ici, quand ça dégénère, on n'a pas le temps de faire de la psychologie. On doit agir." Et je les comprends. Je crois fermement à l'action quand elle est nécessaire. Mais je crois aussi que l'action est souvent la conséquence d'une communication ratée.


C'est là que l'anecdote qui a changé ma perspective (et celle de pas mal de ces agents) est arrivée.


L'Incident : La Cocotte-Minute Humaine


Un jour, un agent m'a raconté une situation qui venait de se produire. Un détenu, que j'appellerai "Marcel" (nom d'emprunt, pour des raisons évidentes de confidentialité), était en crise. Marcel, un gaillard costaud, avec un historique de réactions explosives, était barricadé dans sa cellule. Il hurlait, menaçait, et commençait à dégrader le mobilier. La situation était critique. L'équipe d'intervention s'apprêtait à forcer la porte, ce qui aurait signifié un affrontement physique direct, avec tous les risques que cela implique pour Marcel, les agents, et le matériel.


L'agent en question, appelons-le "Lieutenant Dubois" (ça fait plus cinéma), était en charge. Il m'a décrit la tension palpable, l'adrénaline qui montait dans le couloir. Le protocole était clair : intervention physique. Mais le Lieutenant Dubois avait une intuition. Il avait suivi ma formation sur l'importance de la parole et de la lecture des signaux faibles.


L'Intervention "à la Bibi" (Sans les Super-Pouvoirs, Juste le Bon Sens)


Au lieu de donner l'ordre d'enfoncer la porte, le Lieutenant Dubois a fait quelque chose que beaucoup auraient jugé fou dans ce contexte. Il a demandé à tous les autres agents de reculer. Il est resté seul devant la porte de Marcel.


Il n'a pas crié. Il n'a pas menacé. Il n'a pas tenté de raisonner Marcel sur ses fautes. Il a fait ce que j'appelle "l'écoute active de la terreur" (un concept que j'aborde en détail dans mon livre).


Il a commencé à parler calmement, à travers la porte.


"Marcel, je sais que tu es en colère. Je comprends que tu aies des problèmes. Je suis là pour t'écouter."


Marcel a hurlé encore plus fort, des insultes, des menaces.


Le Lieutenant Dubois n'a pas réagi aux insultes. Il a continué, avec le même ton calme, posé. "Marcel, je suis là. Je ne vais pas te juger. Parle-moi de ce qui ne va pas."

Puis, il a fait une pause. Un silence. Un silence lourd, pesant, mais un silence choisi. C'est là que le mentaliste en moi applaudit. Le silence, utilisé à bon escient, force l'autre à entendre ses propres pensées, à sentir le vide.


Et puis, le miracle. Ou du moins, ce qui ressemblait à un miracle dans ce couloir confiné. Les hurlements de Marcel ont commencé à faiblir. Puis, un murmure. Puis, une voix brisée. Marcel a commencé à raconter sa frustration, son sentiment d'injustice, sa peur.

Le Lieutenant Dubois l'a écouté. Vraiment écouté. Sans l'interrompre. Sans jugement. Juste en validant ses émotions : "Je vois que tu es très en colère. C'est difficile ce que tu vis."


L'Issue : Quand la Porte S'ouvre Sans Un Coup


Après de longues minutes, la tension a visiblement baissé. Le Lieutenant Dubois a alors fait une proposition simple : "Marcel, je suis là pour t'aider à trouver une solution. Ouvre la porte, parlons-en calmement. On ne te fera pas de mal si tu coopères."


Et là, mes amis, vous n'allez pas me croire. La porte de la cellule s'est ouverte. Doucement. Marcel, les yeux rougis, mais l'agressivité tombée, est apparu. Il a posé ses conditions, le Lieutenant les a écoutées, et ensemble, ils ont pu gérer la situation. Sans un coup de poing. Sans blessés. Sans dégâts matériels importants.


L'agent m'a regardé, un peu abasourdi lui-même. "Francis, je n'aurais jamais cru que ça marcherait. J'étais prêt à y aller au contact, comme on nous l'a toujours appris. Mais tes trucs sur la communication... ça a marché."


La Leçon de Prison (Qui Vaut pour la Vie de Tous les Jours)


Cette anecdote en prison, aussi atypique soit-elle, est un concentré de ce que je tente d'expliquer dans "La Synergie entre Communication et Self-Défense".


  • La Parole Est Vraiment Votre Première Arme : Combien de conflits (de la dispute de voisinage à la tension au travail) pourraient être désamorcés si l'on maîtrisait l'art de la communication sous pression ?


  • L'Écoute Active Est un Super-Pouvoir : Écouter vraiment, ce n'est pas attendre son tour pour parler. C'est comprendre l'autre, ses émotions, ses motivations. C'est désarmer l'agressivité avant qu'elle ne devienne physique.


  • Le Non-Verbal Parle Fort : Le calme du Lieutenant Dubois, sa posture, l'absence d'agressivité... tout ça envoyait des signaux puissants à Marcel. Votre corps crie des informations avant même que votre bouche ne s'ouvre.


  • La Synergie est la Clé : Ce n'est pas l'un OU l'autre. C'est l'un ET l'autre. La communication est la ligne de front. La capacité physique est le dernier rempart, le filet de sécurité. Et quand on les combine, on devient invincible. C'est comme avoir un avocat en or et un champion de boxe dans la même personne.


Votre Propre "Prison" Mentale : Libérez-vous avec les Mots


Je crois que chacun d'entre nous est parfois "prisonnier" de ses peurs, de ses automatismes, de ses réactions non contrôlées. Mon livre, co-écrit avec Bernardo, est votre clé pour vous libérer de ces chaînes. Il ne s'agit pas seulement de survie physique, mais aussi de survie mentale et émotionnelle.


Marcel, dans sa cellule, était une métaphore de nous tous face à nos propres colères, nos propres frustrations. Le Lieutenant Dubois, avec sa maîtrise de la parole, a été son libérateur.


Alors, si vous voulez apprendre à désamorcer des situations avant qu'elles ne dégénèrent, si vous voulez maîtriser votre ton, vos mots, votre langage corporel pour ne plus être une cible, si vous voulez comprendre quand parler et quand agir, alors "La Synergie entre Communication et Self-Défense" est fait pour vous. C'est le résultat d'années d'expériences, de réflexions, et, oui, de quelques moments où j'ai dû moi-même réviser mes propres automatismes.


Allez, je dois aller me préparer pour ma prochaine session de désescalade verbale avec ma machine à café récalcitrante. C'est un entraînement constant, vous savez !


Restez éloquent(e)s. Restez serein(e)s. Et surtout, restez libres !


Francis.

 
 
 

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